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Trémolo

création 2025

Dans la continuité du solo, Emilie Philippot creuse autrement les mécanismes que le corps adopte pour sortir de l’immobilité, agir face à la peur, nos peurs, celles des autres.

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Trémolo est un projet pour deux danseuses et leurs radeaux à partir de la figure de la Méduse.

Avant de devenir Méduse, elle était Gorgô, un grognement, figure antique guerrière. Le mythe transforme Gôrgo en Méduse,  en monstre, dont le regard devient alors celui qui pétrifie quiconque le regarderait. Méduse fait Figure de l'effroi et de l'interdit, symbole de peur et de protection, femme dangereuse. Comment les mythes permettent-ils de perpétuer des croyances malgré leur aspect fictionnel ? Quelles préoccupations ressortent de l’imagerie du monstrueux, de l'équilibre de la terreur, du féminin, de la notion de perte ? Si la parole est ôtée à Méduse et ses yeux ont un pouvoir mortel, que reste-il de sa présence pour signifier le sort ? Qu’est ce qu’on active quand c’est l’empêchement qui est le moteur du mouvement ?

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Trémolo s'accapare quelques aspects du mythe pour dissoudre les peurs et récupérer certains de ses attributs perdus.

Le trémolo n'évoque ni le tremblement, ni la peur mais sublime ce qu'il y a d'existant par l'inversion des croyances. Nos radeaux ne feront pas usage de sauvetage mais ils soutiennent la figure de Méduse à s'échapper de sa propre histoire. Trémolo déjoue la monstruosité attribué à Méduse, et s’égosille dans le chant romantique. Le duet dérive, digresse, cherche le sens dans le non sens de ses propres représentations. "Rêvoir" Méduse, c'est décliner certaines moralités et vertus, rire de l'usure de certaines croyances.

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Conception : Emilie Philippot

au plateau : Emilie Philippot, Mathilde Bonicel

Regards artistiques et dramaturgiques : Joachim Maudet, Elena Bonini

Création sonore : Chloé Malaise

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Prêt studio : Honolulu-Nantes, CCNantes, Au bout du plongeoir-Rennes, Chapelle Dérézo-Brest, La Fabrique-Nantes,  CDCN Danse à tous les étages- Rennes, La coopérative Chorégraphique-Caen, Mac Orlan-Brest, le Petit Echo de la Mode-Chatelaudren.

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Aide à la création  : Honolulu avec le soutien de la DRAC Pays de la Loire pour l'aide à la résidence,  Coopération Itinéraires d’Artistes (La Chapelle Dérézo, La Fabrique, CDN  Rouen, La Fonderie,  Au Bout du Plongeoir),  Le Petit Echo de la  Mode.

Soutien : Département des Côtes d'Armor, Agglomération de St Brieuc, Ville de St Brieuc.

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Vi(n)cere

2021

Comment agit on face à la peur, comment agit elle sur nous ? Quel est notre recul face aux dynamiques sociales ? En faisant de la peur ponctuelle, une peur totale. les individus perdent leur cadre de pensées sont en proie à des peurs indéfinies. On vit dans une culture qui joue avec la peur de la peur, et qui nous envahit. Comment agir face à cette menace où se développe une insécurité collective ?  


Dans ce solo, il s’agit d'un jeu de la dignité où s'extirper d'une posture devient un stratège comme résistance à l’immobilité, le non-agir.

Attendant la force qui viendra la mettre en mouvement, la figure valeureuse de la cariatide joue de sa propre impotence, et traverse l‘espace comme un somnambule chercherait un lieu de repos.

Qu'est ce qu'une statue peut accomplir ? Parfois comme un duel, surgit une danse pour l’autre, pour l’absent, un vieux fantôme qu’est l’adversité.

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Création-interprétation : Émilie Philippot
Regards exterieurs : Léa Rault, Marzena Krzeminska, Sylvie Le Quéré
Création sonore : Charlotte Boisselier aka Cate Hortl
Musique : Laurie Spiegel'
Création lumière :  Ronan Bernard
Régie son et arrangement : Loic Hache


Production : Heim


Résidences : Réservoir Danse-Rennes, Le Lieu-Guingamp, Ménagerie de Verre StudioLab-Paris, CND-Pantin, La Ville Robert -Pordic, Le Petit Echo de la Mode- Châtelaudren

​Soutien : Département des Côtes d'Armor, Le Petit Echo de la Mode-Châteleaudren, St Brieuc Armor Agglomération

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